le kimchi est avant tout un aliment fermenté qui est naturellement riche en probiotiques (bonnes bactéries pour votre système digestif). Il est fabriqué par un procédé appelé lactofermentation, tout comme la choucroute et les traditionnels cornichons à l’aneth. La lactofermentation n’a rien à voir avec le lait ; elle utilise plutôt la bactérie Lactobacillus pour digérer les sucres en acide lactique, ce qui donne au kimchi son goût aigre caractéristique.
Ingrédients:
- 1 chou chinois
- 60 g de sel
- 24 cl d’eau
- 2 cas de piment en poudre (fort)
- 6 cl de sauce de poisson
- 1 cas sucre
- 3 gousses d’ail hachées
- 4 oignons verts moyen lavés, haché
- 2 carottes épluchées, lavées
Préparation :
- Lavez le chou, égouttez-le puis coupez le en lanières très fines. Versez dans un récipient, puis ajoutez le sel, l’eau froide, puis mélangez soigneusement (à la main en principe). Réservez 10 min.
- A part, mélangez le piment avec le sucre, la sauce poisson, l’ail, l’oignon vert et les carottes coupées en julienne.
- Lavez, rincez le chou salé à l’eau froide, deux fois, puis égouttez. Mélangez la préparation précédente le kimchi au chou, puis versez dans une boite hermétique. Remplissez le plus possible le récipient afin que le moins d’air ne puisse se placer.
- Vous pouvez consommer de suite ce kimchi en salade ou bien le laisser fermenté à température ambiante.
Souvent comparé à la choucroute, le kimchi se consomme pourtant très différemment. En effet, il existe bien des similitudes entre ces deux aliments notamment au niveau de la méthode de fermentation. Cependant, la cuisson de la choucroute tue ses apports en probiotiques et l’ajout des charcuteries la rend trop riche en graisse.
A l’inverse le Kimchi est fréquemment consommé sans cuisson pour accompagner du riz, de la viande ou du tofu. Son goût, que l’on pourrait décrire par un mélange de saumure et d’épices, en fait un assaisonnement parfait.
Le kimchi est si délicieux et si polyvalent qu’on peut l’ajouter à presque tout.
Les recettes traditionnelles coréennes utilisent le kimchi pour aromatiser, ce qui signifie que parfois il est cuit. N’oubliez pas que chauffer le kimchi, ou tout autre aliment fermenté, à une température supérieure à 115°F commence en fait à tuer les probiotiques sains. Une façon d’éviter cela est de l’ajouter à la fin du processus de cuisson – ou de servir le kimchi sur des aliments déjà cuits.
Il existe d’autres façons de déguster le kimchi :
- En accompagnement, consommé cru et seul (par exemple, le Banchan dans les restaurants)
- Sur du quinoa ou d’autres plats à base de céréales, comme le riz frit kimchi
- Dans des crêpes salées
- Mélangé avec du tofu brouillé
- Intérieur des burritos et des tacos épicés à la coréenne
- A côté des boulettes
- Avec des plats de nouilles, comme les udon, les ramen et les soba